« L’heure est venue de laisser les conflits derrière nous pour concentrer nos efforts sur le véritable combat de nos vies », exhorte Antonio Guteres, Secrétaire Général de l’ONU. Un message à l’humanité dans sa diversité, confrontée à une crise sanitaire qui interpelle sur l’essentiel. La pandémie du Covid-19 infecte depuis l’entame de cette année plus de 357 000 personnes de diverses couches à travers le monde.
« La furie avec laquelle s’abat le virus montre bien que se faire la guerre est une folie », martèle le Secrétaire Général de l’ONU face à un monde affamé et assoiffé pendant que prospère la haine de la guerre dans plusieurs zones. « J’appelle aujourd’hui à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde », indique-t-il comme riposte profonde.
Aux souffrances et décès causés par la guerre, s’ajoutent 15 000 morts en croissance dus au virus Covid-19, dans le monde. Dans des zones comme le Yémen, la Syrie, le Soudan du sud, la Centrafrique, le Yémen 50% de la population survit par l’aide humanitaire, relève le CICR. La pandémie du Covid-19, la guerre et les précédents défis sanitaires représentent un cocktail nucléaire contre la vie sur une terre fragilisée par la pollution.
Cet appel courageux de l’ONU renforce une ambition régionale en Afrique de faire taire les armes, comme soutenu par l’Union Africaine(UA). Tous les continents sont impliqués dans la promotion de la guerre, y compris, en tête les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU . A ce jour, l’insécurité sanitaire qui s’attaque autant aux quatre points cardinaux invite l’humanité à un dépassement, une introspection décisionnelle impérative avec chaque décideur. Car, les armements nucléaires et les perpétuels rapports de barbarie constituent aussi des virus pour l’épanouissement humain.