Elle embrasse le ventre de sa mère Belle comme les réverbères de l’univers Après chaque geste elle retourne à sa terre Le ventre d’une mère abrite toute la planète
Petite orpheline sans mère Vers qui me tournerais-je Pour retrouver la chaleur des entrailles Dites-moi femmes mégères
Elles se tordent de douleurs Leurs forces stabilisent les ménages Silence précaire loin des commérages Voici très souvent les règles de nos sœurs.