Entre les saisons, écoute l’oraison
Sur ce charbon, brûle un typhon
La canicule grimpe sans fin
Mais l’inondation ne peut la restreindre
D’une génération à l’autre, des pleurs
D’un quartier à l’autre, de faux honneurs
Personne ne prend une seconde pour écouter
Au moins son cœur, entrain de saigner…
La température s’élève, la tension malmène
L’humain devient matériel et peine
D’une rue à l’autre, le bonheur s’écrase
Bien avant, il se brade par des choix kamikazes
Or, toute la vie est là et chante
Sous terre, sur terre et dans le ciel
Tout enseigne, le bonheur et l’essentiel
Mais, l’égo et l’invention matérielle hantent.