Les nouvelles au pays ravivent la haine
Tant de familles endurent des peines
Au Maghreb, des enfants rongés par le sel
Ou rapatriés les chaînes aux ailes

Sollicitant aussi des prières pour leurs rêves
S’en aller, loin dans le ciel ou sur la mer
S’il le faut, braver la foudre du tonnerre
Puisque là-bas se décide leur bien-être

Entretemps, ces soporifiques bouquets font miroiter
Des éclats de rires couvent des plaies
La paix entre les cœurs a périclité
C’est à ce prix que s’étend les règnes

Tous emballent l’eau pour polluer la terre
Malgré la souffrance de leurs ancêtres
Avec des chaînes aux dorures
Avant de rejoindre leurs ordures.