C’est une information que vous ne trouverez pas sur les notices des imprimantes 3D. Ces machines sont nocives selon les conclusions d’une étude menée par le Georgia Institute of technologie.
Sans doute, l’une des inventions les plus intéressantes et prometteuses de ces dernières années. L’imprimante 3D permet de reproduire à l’aide d’une technologie dite tridimensionnelle des objets réels, palpables. Ses potentialités sont nombreuses et loin d’avoir été toutes explorées. Dans la médecine, elle sert à la production de prothèses. D’autres pistes sont suivies. Aux États-Unis, par exemple, certaines personnes s’en servent pour imprimer des armes à feux. Factices certes, mais capables de servir au grand banditisme et à la criminalité. Visiblement, nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec cette invention.
Selon le rapport de l’étude du Georgia Institute of technologie, des particules fines sont rejetées par les imprimantes 3D lors de leur usage. Les chercheurs ont dénombré plus de 200 composites différents, néfastes pour l’organisme humain. En effet, les microparticules libérées dans l’environnement sont facilement inhalables. Elles se déposent ensuite dans les poumons d’où elles ne ressortiront plus. Un phénomène dangereux d’autant que « Ces substances sont cancérigènes et irritantes pour les poumons ».
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’adopter des précautions d’usage pour réduire les risques. Les scientifiques conseillent d’utiliser les imprimantes 3D dans des endroits aérés ou ventilés et de s’éloigner au maximum des appareils pendant leur usage.