Dans ce fervent crépuscule
J’entends le vent du scrupule
Le silence sombre et perdu
S’éteint quand surgit la lune
Aucun bruit, toutefois, ne me parvient
Le temps chante avec l’Ange gardien
Lorsque je m’approche, il me retient
Pour m’étreindre si fort et si bien
Je danse dans le royaume de ses mains
Je l’appelle, je souris pour un rien
Face à la lune, mes lèvres s’excusent
Dans son infinitude, je prends de l’altitude.