« On se bat ensemble, on gagne ensemble », scande une affiche d’Amnesty international. L’humanité dans sa diversité est une et les souffrances se réduisent grâce à l’action de toutes ces associations et structures engagées pour la protection de la vie des migrant.e.s. « Ces 2 premiers mois de 2021, au moins 170 personnes sont mortes en méditerranéen ». Des stratagèmes d’expulsion sont dénoncés.
La mobilisation citoyenne réduit les souffrances sur la planète bleue. En l’occurrence, pour ces milliers de personnes dans la tourmente des vagues. En six ans, plus de 32 595 personnes ont été sauvées directement par l’engagement de SOS MÉDITERRANÉE FRANCE. Seulement, une fois à l’autre bout de la mer, loin des amertumes d’hier, trouver un nouveau repère est une autre affaire.
Face à la montée des locaux de rétention administrative (LRA), Amnesty international, Médecin du monde, la Cimade et plusieurs dizaines d’autres organisations sociales dénoncent l’orchestration d’une « expulsion à grande échelle ». 50 000 étrangers sont stockés dans les LRA et les CRA(Centre de rétention administrative) chaque année en France. A Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne, le local de rétention administrative a été fermé début février par la justice pour « traitements inhumains et dégradants ».
Comment la crise migratoire se manifeste-t-elle aujourd’hui? Quels en sont les enjeux principaux ? Comment agir?
Un debat lancé par l’Institut d’études avancées de Paris(IEA), ce mercredi 4 mars en live, se tient avec la participation de SOS MÉDITERRANÉE FRANCE.
La justice soulage mais la lutte pour la prévention des souffrances humaines s’inscrit dans les pratiques sages et durables. Une décennie après l’instauration de la chienlit en Libye, sous la mal gouvernance Sarkozy, l’Afrique de l’ouest cherche aussi ses repères pour soulager une population jeune, dans un mirage mondial médiatisé.