Faire le ménage dans votre maison l’oxygène et par ricochet votre cerveau en profite pour s’aérer. Si cette bonne habitude s’impose malgré la flemme, pratiquer le sport se confond avec sortir ses hanches de son short. Les bienfaits du sport ne sont pas que physiques, ils se constatent au niveau de la santé cérébrale.

Dans la zone de l’émotion et de la mémoire, l’hippocampe, les neurones se multiplient au cours d’une activité sportive. Ces cellules nerveuses entrent, par ailleurs, en interconnexion.

Erwan Deveze dans son ouvrage 24 heures dans le cerveau se penche sur les bienfaits du sport pour la santé du cerveau. L’auteur recommande une pratique régulière – deux à trois fois par semaine – de sport d’endurance ou de musculature. En évitant la pratique nocturne du sport pour ne pas perturber la qualité du sommeil. Ce serait peine perdu d’avoir gagné des forces et de les perdre aussitôt !

Sur une période de 25 ans, l’Université de columbia a recueilli des données auprès de 1600 personnes. Ces études révèlent le lien entre la santé cardiovasculaire et cérébrale. Vu que les personnes choisies oscillaient entre 40 et 60ans, l’une des conclusions est sans équivoque. Une intensité physique élevée en milieu de vie protège contre les souffrances cérébrovasculaires le long du vieillissement.

« Mieux irrigués, les petits vaisseaux augmentent également la vascularisation des neurones, leur apportant le sang et l’oxygène nécessaires pour les détoxifier », soutient Florence Solari. Alors, pas de temps à perdre, pour commencer à faciliter la fourniture de nutriments à vos cellules nerveuses. Réduire les risques de pertes de mémoires, de démence et difficultés d’apprentissage passent par la pratique d’une activité sportive régulière et adaptée. Evident que le cerveau s’en trouve aguerri pour rire du stress qui le menace au quotidien. Cependant, plusieurs diagnostics dévoilent chez certains sportifs des pathologies cérébrales.