Les personnes frappées d’obésité et de la Covid-19 meurent 4 fois plus vite qu’un infecté sans antécédent. Non pas à cause des maladies favorisées par l’obésité. Une nouvelle étude scientifique confirme cette alerte, pendant que, la sensibilisation continue. Par ailleurs, ces résultats insistent sur la vulnérabilité des jeunes obèses.
« Prévenir vaut mieux que guérir », dit l’adage. Dans le cas de la pandemie de la Covid-19, cet adage exprime davantage l’invitation au stricte respect des gestes barrières pour éviter une infection incertaine à guérir. La Covid-19 demeure présente. Bien plus, elle persiste avec des niveaux de contaminations élevés dans l’ensemble. L’Afrique n’est pas épargnée par cette hausse constante des personnes infectées. Plus d’un million de cas(+ de 1 072 788) sont enregistrés dont au moins 24 250 décès. Avec, un accroissement des vulnérabilités sur une longue durée et dans les milieux communautaires.
Selon l’étude menée par les Annals of Infernal Medecine, les hommes et les jeunes obèses se trouvent rapidement dans les méandres de la mort une fois atteints de la Covid-19. Cette révélation interpelle les jeunes en dominance sur le continent africain à 77%. Les consignes sanitaires restent imparables pour les jeunes autant que les personnes du troisième âge. La Covid-19 n’est pas une maladie qui épargne selon l’âge. D’autres études précédentes permettent de moins sous estimer les possibilités d’infections mortelles de la Covid-19 des femmes enceintes comme des enfants. Alors, chaque appel à la prudence garanti des vies sauvées.
En Afrique, l’obésité augmente de 50% chez les enfants et du coté des adultes, huit parmi les vingt pays les plus affectés se trouvent sur ce continent. L’obésité touche de nombreux jeunes en Afrique. Or, une étude scientifique précédente porte à 86% la mortalité des personnes obèses frappées par la Covid-19; en plus des récentes recherches de confirmation. Avec une insistance sur la mortalité rapide des patients jeunes et obèses.
Entretemps, dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne francophone les révoltes contre la gouvernance étatique s’étendent. Aussi, la sensibilisation biaisée des gouvernants selon leur besoin de mobilisations propagandistes contribue-t-elle à annihiler les efforts de sensibilisation entrepris par les partenaires sociaux.
Au Mali, au Burkina, en Guinée et en Côte d’Ivoire, ces pays francophones frontaliers sont confrontés à une pandémie estampillée. L’insécurité et l’irresponsabilité dans la gouvernance fragilisent l’économie tout comme l’implication sanitaire communautaire. Et pourtant, les campagnes de sensibilisations sont reléguées au profit de campagnes politiques claniques. Avec leur lot de morts dûs aux violences et de contagion. Sans compter cette conséquence de la méfiance à toutes activités sanitaires. Depuis ce mois d’août, la Côte d’Ivoire à allègrement rejoint la Guinée et le Mali où des affrontements persistent avec des centaines de morts. En Côte d’Ivoire, des marches de moindre envergure occasionnent au moins quatre morts et renforcent l’hostilité aux mesures barrières. La contestation (pré)électorale débute pourtant…
28 753 cas d’infections se décomptent dans ces pays susmentionnés. Encore que, la disponibilité des tests et la participation laisse à désirer. Quand, plus de 334 décès en rajoutent aux souffrances des familles piégées par deux virus sanitaires et politiques.