« Cette pandémie aura un impact énorme sur l’économie », avertit l’OMC par la voix de son Directeur général au cour d’une adresse relative à la crise sanitaire mondiale entraînée par le Covid-19.
En effet, dès l’entame de l’année 2020, la Chine, pays classé en tête dans le gotha de l’économie mondiale subit une violente épidémie. Cet acteur disruptif du néo-libéralisme se trouve éprouvé autant que les USA ET L’UE devenues des foyers intensifs du Covid-19. Ces dernières zones précitées sortent d’une récente crise, il y a de cela à peine une décennie, dont l’effet papillon sur plusieurs zones du reste du monde reste encore marqué.
Pour l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), « un ralentissement économique et des pertes d’emplois qui sont pires que lors de la crise financière mondiale il y a une dizaine d’années » augurent. Roberto Azevedo, Directeur général de cette Organisation, lance en substance un appel au développement d’une « une puissance collective de lutte contre la récession ». Mieux, l’humanité se trouve au virage décennal de l’atteinte des ODD (Objectifs du Développement Durable), démonstration responsable de la puissance de l’intelligence mixte.
En Afrique, eldorado écologique et économique, l’heure sonne la prise de conscience au niveau de l’engagement local et de l’échange écolo-équitable. Certes, près de 75% de l’économie de ce continent s’accentue sur l’exportation brute de matières premières et extractives, mais le commerce intra-africain souffre d’une sous-exploitation.
Il s’agira pour l’Afrique de déployer dans les prochains mois sa Zone de libre échanges (Zlecaf), en pleine crise sanitaire mondiale. Une épreuve à surmonter dans la créativité » et l’éclosion d’une solidarité locale au service de l’humanité entière. En effet, l’économie continentale encore informelle affronte déjà des crises humanitaires et sécuritaires et souvent un laxisme gouvernemental garni de corruption.
La francophonie, animée par de nombreux Etats africains comptent un demi-siècle de collaborations peu efficientes. La révision de ce dispositif de partage s’opère sous le thème: « 50 ans de la Francophonie :Jeunes, paix, sécurité et interculturalité ». Les jeunesses de part et autre au Nord comme au Sud poussent des cris pour les générations actuelles et à venir. Loin des rires jaunes de l’économie de perfidie, Gilets jaunes ou noirs se mobilisent de plus en plus. Une synergie motivée par l’amélioration des conditions socio-économiques, mais aussi et surtout fondée sur l’épanouissement humain, dans sa plénitude, en harmonie avec l’environnement.
Les frontières des pays sont fermées, les marchandises échangées sont prioritairement essentielles et contrôlées. La pollution a diminué et les mobilités comme le travail se repensent. La place de la famille et le rôle de l’Etat providence pour l’équilibre humain et le respect des droits fondamentaux sont testés simultanément. Le cordon unique qui tient le monde n’est plus économique mais c’est la vie. Cette crise plus grave que craint l’OMC, une décennie après une précédente, surviendra et aggravera les douleurs actuelles si et seulement si le monde s’obstine à garder la même démarche prédatrice.