Le CICR annonce un cap critique des déplacés internes au Burkina Faso avec au compteur 200 mille personnes forcées à abandonner leur cadre de vie.
La situation sécuritaire au Burkina Faso mérite une attention humanitaire d’urgence et efficiente.
Le Conseil municipal de Barsalogho n’a pas caché ses craintes. « Besoin de vivres, d’abris , de soins, d’eau potable  et de la sécurité pour nos déplacés », lancent les autorités locales dans un SOS.
35 villages de la localité on été vidés de leurs habitants.
A Sanmatenga, plusieurs villages du Nord de la commune de Pissila sont désertés. Les déplacés internes se réfugient dans des écoles du centre-ville.
Les enlèvements et assassinats d’autorités coutumières, d’humanitaires et de populations locales se multiplient autant que les embuscades aux forces armées gouvernementales.