Le déroulement correct des programmes scolaires déjà mis à mal par les grèves intempestives dans le secteur de l’Education nationale trouve une nouvelle menace à Grand-Bassam. Dans cette ville balnéaire, plusieurs écoles primaires sont devenues des piscines géantes. Des cours d’établissements scolaires sont inondées à hauteur de plus d’un mètre quelques fois, impossibles d’accès. Il faut nager presque pour parvenir à ouvrir les salles de classes à l’EPP Ablé Frederick, Petit Paris, ou encore à EPP Mockey dans le chic quartier de Mockey ville. Impossible de faire cours depuis ce vendredi 31 mai à l’orée des mois des examens. Une saison des pluie jugée agressive par la Sodexam, structure officielle de météorologie.

Le début de semaine ne s’annonce pas mieux. Le niveau des eaux est encore monté après les importantes pluies du week-end, rapportent plusieurs sources. Les rues n’échappent guère aux inondations.
Le scénario est pareil depuis des années, déplore-t-on fustigeant l’absence de mesures vigoureuses pour régler définitivement le problème des inondations dans cette ville menacée par la montée de la mer – en plus – selon l’ONU.

Le ciel s’obscurcit en cette année scolaire. De nouvelles grèves tonnent comme un orage, au risque de foudroyer le bon déroulement des examens de fin d’année alors que plusieurs infrastructures scolaires sont sinistrées.