En France, le nombre de femmes assassinés par un conjoint surplombe les féminicides en Belgique. Durant le premier trimestre de l’année 2020, ces crimes odieux atteignent la douzaine dans le Royaume, quand en France 43 meurtres du genre s’enregistrent.
Nonobstant les préoccupations collectives suscitées par la pandémie de la Covid-19, les violences sur les femmes demeurent une préoccupation prépondérante dans les couples en France et en Belgique. Ces États francophone Européens cumulent la soixantaine d’assassinats de femmes par un conjoint, depuis le début de l’année 2020.
Un an auparavant, en 2019, alors que la Belgique dénombre 24 féminicides, en France 126 femmes sont tuées dans des circonstances tragiques similaires. Soit, cinq fois plus de violences dans les couples soldées par la mort d’une femme en France.
Le deuxième semestre de l’année 2020 n’augure pas encore une prise de conscience et un changement comportemental de ce type d’hommes monstrueux.
Juillet 2020, les assassinats de femmes s’enchaînent en France. A Lyon, dans la Somme ou encore à Nice, plusieurs femmes trouvent la mort aux portes de l’amour et de la confiance placée en un partenaire, transformé en bourreau. A la veille du mois d’août, ce jeudi 30 juillet, une femme meurt sous les coups de couteaux de son conjoint. Cette jeune habitante de Cannes avait juste une vingtaine d’années. Mère, comme de nombreuses autres victimes, d’un enfant d’un an.
La pacification de la vie familiale se pose en véritable défi sociétal dans l’espace francophone. Avec ce rythme de violences relevées le long de l’année 2019, une femme est tuée par son conjoint en France tous les trois jours. Un cauchemar à ne pas revivre.
Pour cette transformation sociale qui inculque la paix depuis la cellule familiale, les dispositifs de prise en charge ne peuvent se contenter d’actions
Par rapport aux violences entre hétéro, 3% des victimes entre partenaires bisexuels ou lesbiennes portent plainte. En 2013, 20% de bisexuelles et 11% de lesbiennes étaient victimes de violences conjugales en France.
Annihiler les violences conjugales requiert une approche d’écoute et d’éducation permanente avec chaque partenaire. Outre, les campagnes de sensibilisations.
En Côte d’Ivoire, la Ligue ivoirienne des droits des femmes lance un appel pour le soutien mental et financier d’une femme violée dont l’époux est à bout de souffle.