Selon le ministère ivoirien des eaux et forêts, ce sont au moins trois(3) milliards de semences et plants qu’il faut pour rétablir la superficie forestière à 20%. Le couvert forestier de la Côte d’Ivoire a été réduit à 8%, le reboisement doit être désormais un impératif quotidien.
Les effets du changement climatique menacent aussi bien les littoraux du pays que l’agriculture et la santé humaine dans sa globalité. La perte des forêts est un facteur aggravant d’une crise imminente.
Une immense zone de productions de rentes comme la Nawa, au Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, ne regorge plus que 1% de forêt à cause d’une agriculture extensive et de l’incivisme environnemental. Sur l’ensemble du territoire national, l’urgence retentit. L’extraction de 500 mille tonnes de cacao dans les aires protégées en dit long. La production nationale du Nigeria, 4ème au classement mondial, n’atteint pas cette quantité de cacao provenant des forêts classées ivoiriennes. La pression sur le couvert forestier ivoirien affiche à nu ses dégâts.
Si les passionnés de sport attendent de meilleurs résultats des équipes nationales au gentilé « Éléphants de Côte d’Ivoire », en 20ans, ce pays a perdu la moitié de sa population d’éléphants. Tant de richesses naturelles s’évaporent encore. Agir vite par une combinaison de sensibilisations et d’actions écocitoyennes devient l’affaire de tous, chaque jour.
Entre le mois d’avril et octobre 2019, le ministère des eaux et forêts annonce 7,5millions d’arbres plantés avec le concours des partenaires au développement.
De meilleures pratiques culturales, telle que l’approche paysage et l’agriculture zéro déforestation couplées à l’amélioration des revenus des agriculteurs impliquent un engagement prompt.
24 espèces de la flore de Méagui figurent sur la liste rouge de l’UICN(Union internationale pour la conservation de la nature) alors que 90% de la surface de la Nawa est constituée de cacao(77%), hévéa(11,7%) et palmier à huile 1,3% selon une analyse spatiale de l’Ong Earthworm.