Dès l’entame des cours après les congés de la Toussaint, ce lundi 04 novembre, un petit écolier est décédé dans des conditions tragiques dans une petite localité du département d’Agboville.
Affectée après ce décès, plusieurs dénonciations fusent dans la communauté afin de multiplier les sensibilisations en urgences et prendre des mesures préventives opérationnelles pour les enfants de Rubino-Gbogbobo. La tragédie des accidents de la circulation a encore causé la mort.
Au niveau national, l’insécurité routière est persistante dans toutes les localités de Côte d’Ivoire. Ce fléau touche directement 10000 victimes par an, selon le ministère des transports. Quand, l’OMS estime ces données en deçà des réalités.
L’amélioration des infrastructures routières constitue un axe prépondérant de la stratégie nationale de développement pour atteindre l’émergence. Cependant l’éducation routière et les commodités pratiques font défaut pour l’accompagnement de ces changements.
Avec seulement 2% du parc automobile mondial, l’Afrique enregistre le taux de mortalité routière le plus alarmant (20% des décès), les victimes sont pour la plupart des cyclistes et des piétons à hauteur de 44%.
De retour des congés, en ce mois dédié au trentenaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, cet écolier de Rubino-Gbogbobo est projeté dans l’hécatombe des 500 enfants tués sur les routes chaque jour dans le monde. « C’est urgent », s’exclame C. Drissa qui invite à une rencontre avec les autorités locales pour des sensibilisations à vive allure.