506 signataires rament à contre-courant du développement durable. Ils militent implicitement pour la pression sur les ressources naturelles et la promotion des énergies fossiles. Avec à la clé, la bagatelle de 700 000$. Une remise en cause qui a inspiré une enquête journalistique sur les contours et motivations de cette lettre aux Nations Unies.
Ce sont des personnalités controversées. Ces signataires de la lettre déposée à New York au siège de l’ONU. Le principal instigateur, le physicien néerlandais Guus Berkhout s’avère être un ex employé de la compagnie pétrolière Shell, révèle le Faktograh, un média intervenu dans l’enquête. Berthout est fondateur de l’organisation Clintel. A l’origine de cette contestation, Berthout est un spécialiste dans l’exploration géologique de gisements de combustibles fossiles. Ce dernier a perçu selon le comité d’investigation la somme de 700 000 dollars de la part du milliardaire Niek Sandmann.
Cette enquête de l’International Fact-Checking Network dévoile le discrédit qui plane sur plusieurs signataires ayant vu leur travaux désavoués par la communauté scientifique, dont le physicien américain Richard Lindzen et le britannique Christopher Monckton.
L’Afrique est le continent le plus affecté par le dérèglement climatique reconnaît le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Les scientifiques africains peinent pourtant à se faire entendre dans les conflits d’intérêts suscités par les climato-septiques.
Cette lettre qui s’apparente au dénigrement intervenait alors que la tribune des Nations Unies donnait un écho mondial aux défenseurs de l’environnement, dont la suédoise Greta.