Au nord du Burkina-Faso, dans les villages Barga et Dinguila, les communautés locales peuls pleurent le massacre d’au moins 43 personnes. Sur L’ensemble du pays, le deuil national est décrété.

C’est une énième attaque qui vient affecter les populations du Burkina-Faso et accroître la terreur de l’insécurité. Ce dimanche 8 mars, les autorités burkinabè relatent des violences meurtrières sur 49 civils. Le bilan provisoire de ce massacre de civils fait état de quarante-trois(43) tués et six(6) blessés. Un deuil national de 48 heures est décrété par le Président de la République, Roch Christian Kaboré.

Ces violences répétées dans le Sahel se signalent avec force alors que le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, annonce une visite dans la région au cours de ce mois de mars.

La barre des 4000 morts est largement dépassée depuis l’éclatement des violences et les massacres subséquents dans le Sahel. Les symptômes d’une crise communautaire avec des relents religieux et économiques prennent place au Burkina comme au Mali. Sauf que dans le dernier pays cité, des groupes armés déclarés contrôlent des localités.