Avec une démographie galopante, des moyens de production insuffisants, une pollution insistante, une hausse significative des risques de cancers projetés à deux(2) millions sonne comme alerte. De l’importation aveugle des modes de vie découle l’endurance des mêmes souffrances.
L’Afrique à chaque pas vers le développement se trouve face à des bouleversements écosystémiques et des risques sanitaires auxquels elle n’est pas préparée. Après une hausse d’un million de cas en 2018, l’OMS lance l’alerte au double en 2040 sur les terres tropicales. Le cancer pourrait ainsi s’ajouter à une longue liste de défis de santé publique sur le continent africain. L’Union européenne s’est engagée à son niveau, pour une lutte en synergie, avec l’élaboration d’un plan européen de lutte contre le cancer. Dans cette zone du monde, toutes les neuf(9) secondes, un nouveau cas de cancer est diagnostiqué.
En Afrique subsaharienne, ce fief de la malnutrition, les modes alimentaires et de vie basculent vers des pratiques rejetées en Europe. Le taux de mortalité lié au cancer y a augmenté de 13% depuis 2012. Plus de 500 mille décès ont été répertoriés en 2018.
L’excision, une pratique cruelle et dangereuse complète les risques chez la femme car le fléau touche des millions de filles dès leur jeune âge. Dans certains pays, les taux de femmes excisées excèdent 90%. Le cancer du col de l’utérus s’avère l’un des plus prévalent en Afrique.
Devant le déficit de la prise en charge, l’ouverture du Centre Rwandais du Cancer vient soulager les malades et faciliter le dépistage, comme l’entend aussi au Gabon la fondation SBO avec 10365 femmes dépistées lors du dernier octobre rose.