Yéo, est emprisonné au Gabon depuis 2016, suite à la crise lors des élections présidentielles au Gabon. La presse locale rapporte une maltraitance du jeune informaticien du camp Ping, contestataire, dans son lieu de détention. Soumis à un esclavage carcéral depuis trois ans.

Les mandants de Yéo sont libres. En tête Jean Ping candidat pour lequel il assurait une gestion des données informatiques. En Côte d’Ivoire aussi, un autre gros poisson impliqué dans l’affaire est libre. Promu au côté du président de la République. Mamadi Diané désormais ambassadeur itinérant depuis l’entame de l’année 2019.

Yéo Sihifowa ne finit de croupir cette détention préventive, qui s’étend autant que le mandat de Ali Bongo. L’ivoirien est accusé de «falsification, publication de faux résultats et trouble à l’ordre public».

Intégrer les réseaux excite les jeunes ivoiriens. C’est même une mode. Tout comme ces souffrances vécues par les ivoiriens de plus en plus à l’extérieur.
L’accès au travail décent devient si complexe que le suivisme prend le pas.« Qui ne risque rien n’a rien », pancartent les consciences. Ainsi la malédiction est laissée en héritage à la relève. Enfant soldat.

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