La localité de Duékoué, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, a essuyé, dans la nuit de vendredi à samedi 30 mars, le déferlement d’une intense pluie couplée d’une tornade aux multiples dégâts matériels, laissant plusieurs familles sans abri et des enfants privés d’école. Le bilan, des maisons entièrement rasées, plusieurs bâtiments décoiffés dont des habitations et un bâtiment de trois classes de l’école primaire publique Carrefour 2. Les écoles sinistrées augmentent.
La veille, la toiture, le plafond et la charpente d’un bâtiment de six classes, l’équivalent d’une école entière, du groupe scolaire Yoho à Bouaflé dans la région de la Marahoué, subissait elle aussi les affres d’une violente tornade. Le bureau du directeur n’a pu résister au vent. Des documents détruits.
À ces dégâts, s’ajoutent du côté d’Alépé, 45 kilomètres d’Abidjan, un bâtiment de trois classes et le bureau du directeur endommagés. L’école primaire de Dzeudji n’a pas résisté à la tornade.
Les salles de classes en pailles sont nombreuses en Côte d’Ivoire. La qualité et la vétusté des infrastructures sont d’autres réalités. Il y a déjà eu mort d’élève à Dabou, banlieue Abidjanaise, du fait d’un éffondrement, déplorait la ministre en 2018.
De fortes pluies diluviennes sont annoncées sur l’étendue du territoire prévient la SODEXAM. Les écoles sont réputées en sureffectif. Particulièrement les EPP accueillent des masses. Le mauvais état des routes met en péril les possibilités d’évacuation en cas d’urgence. La motivation des encadreurs est déjà émaillée de grèves en tornades. Ils dénoncent leurs conditions de travail et de logements. Toutes ces tempêtes sur la tête de dame éducation, si vulnérable et essentielle pour ce pays en développement. Mme Kandia Camara, ministre de tutelle, est attendue pour des mesures préventives et optimales.