« Le FNDC a exprimé son refus de rencontrer la mission de la CEDEAO, UA et NU qui a une approche trop simpliste d’une crise assez profonde provoquée par Alpha Condé », mentionne cette organisation mobilisée pour la souveraineté du peuple de Guinée. Avec en sus, depuis ce lundi 26, l’application de son mot d’ordre pour le départ d’Alpha Condé sous le soulèvement populaire.

Les manifestations s’intensifient en Guinée, avec des risques de massacre et d’affrontements groupés. Alpha Condé, président sortant, après une planification perfide de la confiscation du pouvoir, il annonce un plébiscite. Sauf que, ce scrutin illicite est un cas flagrant de confiscation du pouvoir d’État. Pour preuve, Alpha Condé, lui même, n’arrive pas à célébrer cette prétendue victoire en annonçant les données qui la confirment. « La victoire de la Guinée. Main dans la main pour aller à l’essentiel: le bien-être des populations dans la paix et la concorde », tel est son entrain à la suite de la proclamation scabreuse de la Commission électorale. Et d’amadouer en invitant à une « Gouvernance inclusive ». Plutôt un « Gâchis inclusif », après tant d’années à prétendre lutter pour l’émancipation des peuples.

La veille de la manifestation de ce lundi 26, « 12 pick-ups remplis de gendarmes, policiers encagoulés et de militaires bérets rouges lourdement armés », débarquent au domicile du coordinateur du FNDC. Alors que, deux des membres de cette organisation sont assassinés quelques jours avant. L’adversaire Cellou Diallo entretemps séquestré et assigné à résidence.
Le FNDC(Front national pour la défense de la constitution), invite les citoyens à poursuivre les manifestations jusqu’au départ d’Alpha Condé. Cet appel retentit au-delà de la Guinée, car, plusieurs manifestations sont enregistrées aux États Unis, en Europe et Afrique de l’ouest pour exiger le départ d’Alpha Condé.
« Un policier a été lynché a mort à Bambéto et un autre poignardé à la Cimenterie », selon le ministère de la sécurité et de la protection civile. Tandis qu’une enquête sur la répression des manifestations en Guinée, révèle qu’« elles[les forces de l’ordre] ont fait usage d’armes de guerre à Conakry et Labé ». Diligentée scientifiquement par Amnesty International, avec des images satellitaires et témoignages à l’appui. La communauté internationale est fustigée pour son mutisme et sa nonchalance. Une crise sociopolitique similaire augure en Côte d’Ivoire, pays voisin. Malgré les négociations diplomatiques, les dégâts empirent. Une trentaine de morts et des enlisements inter communautaires fracturent une fragile cohésion sociale. Une cause majeure et commune : LE RESPECT DE DEUX MANDATS PRESIDENTIELS AU PLUS ET DES INSTITUTIONS ELECTORALES TRANSPARENTES.