Dans ce pays où menaces et disparitions sont le quotidien des journalistes, la noyade s’ajoute à la liste des ingrédients pour décourager ces travailleurs.
Exercer sans tranquillité aucune
Pour peu, s’il pleut, la maison de la maison de la presse Malienne est inondée. A défaut d’engloutir l’ensemble des journalistes dans le fleuve Niger d’un seul coup; gouttes par gouttes, les acteurs de la profession sont laissés dans la précarité matérielle et intellectuelle. Un fléau général en Afrique!
Et pourtant, les défis sécuritaires et socioéconomiques du Mali, nécessitent plus que jamais des conditions de travail décentes pour exercer un journalisme au service de la paix et du développement.
Quand il pleut des balles dehors le journaliste est exposé. S’il rentre s’abriter à la maison de la presse, il court le risque d’une noyade ou d’une électrocution. Dommage !