Sincères hypocrites

Loin vas et habite
Avec tes ères agiles
Tes mains qui rodent
Toutes ces plaies qu’elles arrosent

Autour jusqu’au tombeau
Vautours en agneaux
La poitrine sans argile
Incorrigibles hypocrites

Aux dents perlées d’errhin
Pour galoper en soutien
Sur l’accoutumé chemin
Où l’agonie annonce la fin

Loin va et habite ta cité
Calcine tes cœurs alliés
Jamais ne remonte prier
Avec tes factices bontés.