Certaines fleurs font des fruits D’autres sont aussi belles insapides Dans le silence elles s’enfuient Dépourvues de ses plumes intrépides
Une voix retentit dans ta nuit mélancolique Sans tambour et caresses polémiques Les filets déchirés devaient te protéger Avec toute ta liberté rétablie plus la dignité
Il y a des larmes qui rendent fort D’autres t’enfoncent jusqu’à la mort La marche vers le ciel commence Au pied d’un cœur ses étoiles s’enjambent
J’ai tout amassé débridé Pour m’affirmer auréolé Mais de pacotilles et d’égo Manipulé par ces masques collabo
Quand je pose l’esprit au fond de ma poitrine J’ai peur d’être surpris en vitrine Alors je m’envole dans mon fric Loin de ce qui m’attire à Copernic
Avec mes arbres et mes chiens Eux-mêmes réduits à mon lien Portant des cache-larmes au nez Car toutes les fleurs meurent pour du blé.