1970 attaques terroristes ont été enregistrées en Afrique de l’ouest en 2017. Bilan, 6 712 morts, de nombreux déplacés. Si les chiffres sont en baisse par rapport à 2016, la tendance risque d’être haussière cette année vu la multiplication des attaques dans la zone du Sahel notamment. Ce, malgré plusieurs détachements militaires français déjà présents sur le continent et la multiplication des formations d’armées locales.

Alors, une panacée est annoncée: 200 spécialistes de la sécurité venus de plusieurs pays africains et de la France se sont réunis en Côte d’Ivoire mi-novembre 2018 dans le cadre du colloque de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme(AILCT). Au menu des échanges, l’accentuation de la coopération.

Une Académie sera construite courant 2019 dans la cité balnéaire de Jacqueville pour un coût d’investissements de 20 millions d’euros, soit un peu plus de 13 milliards FCFA. Un délais record de livraison des travaux. L’AILCT doit ouvrir « un camp d’entraînement pour les unités d’interventions » dès « le premier trimestre 2019», souligne l’ambassade de France en Côte d’Ivoire. Ce qui s’apparente à un plan d’investissements intensifs pour anticiper et coordonner des actions sur tout le continent africain.

Mais en attendant la célérité du déploiement d’une Académie de lutte contre la faim, le chômage et l’utilisation durable des ressources naturelles, l’obtention d’une prospérité partagée est aux mains des dieux auxquels sont livrés les populations.

A propos de la malnutrition : C’est à minima la cause de 3 millions de décès sur le continent africain. Presque rien devant le terrorisme et les migrations clandestines combinées.

Gratifiée d’indemnités crématoires, une prise de conscience de l’élite locale urge des investissements viables.