Souviens-toi de nos départs simultanés L’un sur une route dans des bouchons L’autre plus proche des nuages à l’horizon Jusqu’à notre arrivée sur l’île des méchancetés
Cet isolement à l’abattoir du rêve A réveiller nos épouvantes cauchemardesques Les nuages gris d’un typhon romanesque La séparation sur deux îles pour la trêve
Dans toute ta vie ce souvenir s’implante Comme la cicatrice de l’épreuve intense La naissance va jaillir de ce glissement La montagne à gravir au-delà d’être amants
Le paradis existe et nous l’avons vu En réalité avant la séparation sur nos îles Toutes nos rencontres en étaient des racines Aujourd’hui nous en gardons l’aperçu.