Avec « 50% du réseau de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) », en Côte d’Ivoire, de nombreux emploient naissent grâce à l’amélioration des voies de communication. Seulement, le ratio précarité des travailleurs et dégradation du réseau routier ramène sur la table des dirigeants les défis d’une durabilité économique. Ce 25 janvier 2021, l’entreprise espagnole Glovo et ses livreurs à moto extériorisent publiquement avec violence leurs désaccords suite à l’arrestation des jeunes livreurs. Dans ce secteur éprouvé, les risques d’accidents de travail et les inégalités se mentionnent moins que la profitabilité.

Selon le communiqué de l’entreprise, « certains livreurs indépendants ont exercé librement leur droit d’arrêter librement la collaboration quand une minorité a choisi la violence pour paralyser l’activité ». De plus, la Direction des opérations de Glovo traite ses livreurs de voleurs. « Une minorité a choisi la violence pour paralyser l’activité; vol de téléphone, confiscation de moto, menaces à l’encontre d’autres livreurs souhaitant continuer de travailler », voici l’image ternies de jeunes qui dans l’ensemble sollicitent une répartition équitable des commandes et des revenus améliorés. En retour, en plus d’une campagne de dénigrement, c’est l’intimation et des violences multiformes que ces jeunes subissent. Des dizaines de jeunes livreurs sont détenus par la police, dont leur porte-parole.

En Côte d’Ivoire, « 6 514 kilomètres de routes sont bitumées dont 136 km d’autoroute avant l’ouverture de la section Singrobo-Yamoussoukro », précise l’Agence de gestion des routes ( AGEROUTE). Au cours de l’année 2021, les investissements vont s’accroître. 1 313 km de routes en cours de bitumage en plus de 33 ponts et échangeurs s’ajouteront. Cependant, les emplois existants et générés par ces réalisations sont exposés à la précarité. Le travail décent pour les citoyens et la justice sociale se posent comme des challenges socio-économiques urgents pour les leaders.

Hormis les jeunes livreurs, perturbés par l’ARTCI et Glovo, respectivement pour des taxes et par abus, pris dans les filets de l’insécurité sociale, les conducteurs de transport en commun, eux, se défoulent sur les citoyens.

Ce dimanche 24 janvier, 300 migrants investissent une école du XVIe arrondissement de Paris pour se mettre à l’abri du froid et de l’épidémie Covid-19. La Zleca (Zone de libre-échange continentale) , les progrès numériques et le développement des voies de communication favorisent des emplois. Par contre, avec le vent viral de la Covid-19, l’OIT (Organisation internationale du travail) alerte sur une reprise économique aléatoire et inégale.