Avec plus de 30 000 entreprises chinoises en Afrique, 200 000 techniciens africains impliqués, au moins 4 000 stagiaires en formation en Chine, ce pays se positionne comme le partenaire numéro 1 du continent africain en 2020, avec lequel il réalise 204,2 milliards de dollars d’échanges. L’épidémie de Coronavirus qui frappe la Chine menace l’Afrique. La bataille d’embellie médiatique de Pékin entamée précédemment est devenue plutôt épidémiologique en pleine rivalité commerciale avec l’occident. Six(6) pays enregistrent des cas de contamination au Coronavirus. La Chine et l’UE deux principaux partenaires sont en alerte. L’Afrique s’inquiète !

À peine soixante jours après son déclenchement, plus de 3000 décès en cascade avec une hausse vers 100 000 cas d’infection. Des pays comme la France, l’Italie, l’Espagne et la Chine s’efforcent à organiser une riposte face aux nombres de contagions en progression. A la limite du risque, la Tunisie, l’Égypte, l’Algérie, le Maroc, la zone touristique et migratoire d’Afrique du nord devient une zone sensible. Région voisine, l’Union européenne relève dans son évaluation le risque « élevé », avec un bilan de 2 100 cas confirmés dans 18 pays membres.

L’Afrique occidentale avec deux pays concernés (Nigeria, Sénégal) et des relations importantes avec l’UE et la Chine s’active dans un environnement déjà précaire. Avec un plateau technique dérisoire, autant au niveau sécuritaire, jusqu’aux voies migratoires, cette région est déjà fragile. En effet, la sensibilisation et la qualité des sentinelles limitrophes peuvent y sauver plus que l’hôpital.

Non loin du Nigeria, en Afrique centrale, au Gabon, le président de la République, Ali Bongo a convoqué en urgence le gouvernement ce lundi 02 mars. Les navires en provenance de pays touchés par le coronavirus sont placés systématiquement en quarantaine durant 14 jours pour inspection avant d’accoster. Le contrôle aéroportuaire dans son ensemble est renforcé et le numéro vert 1314 répond aux alertes et préoccupations.

La rougeole, le paludisme cumulent dans le monde près de 590 000 décès et à cela des milliers de pertes en vies humaines s’ajoutent avec le choléra et ébola. Compte tenu des effets du dérèglement climatique les vulnérabilités augmentent particulièrement en Afrique, principalement touchée par chacun de ces fléaux.