Sur papier, la couverture nationale en eau atteint 80% en Côte d’Ivoire, relève le ministre de l’hydraulique, Laurent Tchagba. Par contre, la réalité sur le terrain dénote de nombreuses plaintes dont les ras-le-bol récents des communautés de Samo puis Azaguié pour ne citer que celles aux alentours d’Abidjan.

Ce 25 janvier et deux jours plus tard, respectivement à Samo et Azaguié, les communautés locales ont manifesté leurs mécontentements suite à plusieurs jours privés d’eau. A l’intérieur de la capitale, les plaintes persistent car les débits sont faibles dans les habitations entre l’aube et la mi-journée. Dans certains quartiers, des coupures plus longues à une fréquence doublement impertinente se signalent.

Si le programme social du gouvernement a permis l’installation de plusieurs pompes hydrauliques dans les zones rurales, l’accès à l’eau de qualité en quantité optimale et régulière sonne comme une préoccupation majeure.

Non loin d’Azaguié, une soixantaine de cas de diarrhées ont été détectés à Anyama et les risques de choléra persistent dans cette zone tout comme à l’échelle nationale.

Le gouvernement promet 95% de couverture d’eau en 2020. Par ailleurs, au risque d’une redondance, en plus des points d’eau, l’accessibilité de l’eau, sa qualité et sa régularité sont les doléances vitales formulées par les populations. Certainement, pallier cette urgence va soulager plusieurs dépenses de santé publique.