Un enfant âgé de sept mois, victime d’enlèvement, retrouve sa famille après plusieurs recherches des services de police et soutiens bénévoles. Aussi, de nombreux cas de violences sur les enfants pullulent-ils les alertes en Côte d’Ivoire et dans l’espace francophone ouest africain affecté par des crises armées. Jaelle Zeynab réchappe à un destin clandestin, quand elle est retrouvée aux alentours de Konefla.

La Direction de la Police Criminelle(DPC) appréhende la ravisseuse à partir d’une communication par vidéo surveillance appuyée d’une localisation. L’identité de cette jeune fille devient plus fluide et permet des témoignages. L’éducation sociale sur la personnalité de l’enfant fait ses quatre pattes. Et pendant ce temps les familles ne sont pas accompagnées, jetées dans la jungle de l’urbanisation et autres mutations sociales. Un rythme de violences. Viols, vols, maltraitances menacent l’épanouissement.

« Près de 8 enfants sur 10 âgés de 1 à 14 ans (86,5%) ont déjà été victimes de disciplines violentes (psychologiques, émotionnelles ou physiques) et 52% des femmes pensent qu’il est justifié qu’un mari batte sa femme dans certaines situations », en Côte d’Ivoire. Ces cas odieux d’enfants violés, brutalisés et agressés sexuellement se succèdent en zone urbaine et rurale. Dès la naissance l’enfant est exposé, à 24 mois un bébé a été violé. Fillette comme garçonnet décédés à cinq ans ou moins suite à des actes ignobles s’additionnent au fil des années. Quand, les avis de recherches d’enfant et les cas de vols complètent le traumatisme dans lequel, protection de l’enfant et éducation sociale deviennent un guet-apens. Au centre de Tabou, l’administration pleure 19 filles violées avant leur 18ans seulement en 2018, dont une de cinq(5) ans. Des élèves du primaire et du secondaire désorientées et fléchées par une gent masculine nourrie à la dominance et à la virilité primitive dans les mass-médias. En effet, c’est toute la famille qui devient insécure quand le père et la mère ne parviennent pas à communiquer faute d’emploi décent. L’avenir des enfants appartient aux nounous, à la rue, ou à l’école. Tout comme d’ailleurs celui des parents pour qui la nounou peut être une tchiza ou un tchizo, et l’école un travail absorbant et terrorisant.

Ici c’est un pays ami, le Gabon, ce riche homme d’affaires est un pauvre pédophile. Alexis Ndouna se fait livrer des adolescentes en complicité avec leurs proches. Un homme de main du pouvoir. Porte flambeau d’un tentacule de violeurs de mineurs au Gabon.

Ici c’est le Mali ou le Burkina l’enfant devient réfugiés ou déplacés le lendemain d’une nuit qui ne lui a pas permis de rêver. Les berceuses des armes l’ont drapé, sa vie est entre les ambassades et son pays qui négocient depuis des décennies mais la guerre ne lui colle pas la paix, pour espérer un retour à l’école.  Il a soif, il a faim, otage d’une société toujours plus violente qui célèbre le 30ème anniversaire de la Convention internationale de l’enfant.