L’éducation aux médias et à l’information (EMI) s’établit comme un engagement commun et figure au titre d’agenda mondial collectif, à l’ère du numérique. La dernière semaine qui précède le mois de novembre est institutionnalisée à l’échelle internationale pour des actions de sensibilisations et des réflexions melioratives. A cet effet, le Centre d’éducation pour une société durable (Centre ESD) dresse un bilan sur ses actions pour la promotion de l’EMI en Côte d’Ivoire.

Depuis 2019, le Centre ESD multiplie les actions pour l’EMI avec des messages adressés à plusieurs cibles. Il s’agit des internautes, des communautés locales sur terrain et des leaders ou dirigeants de structures privées ou publiques. Quinze (15) villes et sept (7) communes ont été parcourues pour impliquer au maximum les populations de la Côte d’Ivoire, un pays en quête de cohésion sociale, de confiance pour construire un État de droit et de maturité dans l’expression de la responsabilité citoyenne à toutes les échelles. « L’éducation aux médias et à l’information est un sujet qui n’est pas seulement technique ou pédagogique : c’est un enjeu démocratique vital pour la cohésion de nos sociétés », relève Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO. Cette assertion confirme l’importance d’accroître la sensibilisation, la formation et les discussions de sorte à combattre la méfiance sociale.

Les campagnes menées par la Centre ESD du sud au sud-ouest et de l’ouest au nord ont permis de toucher de 2019 à Octobre 2023 6.000 personnes en Côte d’Ivoire. « A travers le projet EMIvoire, le Centre ESD entend mobiliser les populations notamment les jeunes dans l’optique de créer une communauté de citoyens éclairés, aptes à déceler la fiabilité d’une information, à discerner le vrai du faux, à résister à toutes les formes d’extrémisme », indique l’organisation.